« L’heure est grave ! ». Ces propos d’entrée de jeu de la conférence de presse du président général Gilbert Kadji illustre à suffisance l’impact de la décision N° 001/FCF/LRFL/CRHD/2024rendue le 11 juin 2024 par la commission régionale d’homologation et de discipline de la ligue régionale de football du Littoral. Il en résulte après la sanction récente de KSA pour absences non justifiées aux matchs, la rétrogradation du club en division d’arrondissement et une suspension de cinq ans de son président. Une décision qui non seulement menace ainsi de “tuer” la carrière et le rêve de 400 jeunes. Mais aussi des générations de talents risquent de voir leurs ambitions brisées par des décisions “arbitraires” et “opaques”, selon un communiqué de presse de la Kadji Sports Academy.
Or, à en croire le président général Gilbert Kadji, le club n’a reçu que 11 licences délivrées par la Fécafoot sur les 54 souscrites des mois en avance dans l’ultime but de permettre à son équipe d’évoluer avec l’effectif nécessaire au championnat régional D2 du Littoral. Face à ce que qualifie le club de “refus” de la Fécafoot d’émettre les licences nécessaires à la participation de ses joueurs aux compétitions officielles, M. Kadji veut bien comprendre. « Comment est-ce possible qu’une fédération ne réponde pas à une lettre d’un club ? Comment est-ce possible qu’une fédération ne s’inquiète pas du nombre de licences d’un centre de formation qui depuis sa création a formé plus de 10.000 jeunes et fournir une trentaine de joueurs à l’équipe nationale du Cameroun », s’interroge-t-il à maintes reprises. Et du président général de KSA Gilbert Kadji de poursuivre : « Vous comprenez notre événement. Il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer. J’espère que la fédération va nous expliquer le motif ».
Décidée à défendre ses droits, KSA demande une révision juste et transparente des décisions rendues le 11 juin 2024 par la commission régionale d’homologation et de discipline de la ligue régionale de football du Littoral et ceci conformément à l’article 87.4) du code disciplinaire de la FÉCAFOOT du 10 octobre 2023 en la relevant contre appel via son collège d’avocats. KSA appelle, in fine, toutes les parties prenantes à se joindre à elle pour exiger justice et transparence afin de permettre aux jeunes talents du football camerounais de poursuivre leurs rêves de professionnels.